Nichée sur la Route des Carles, à deux pas du cœur animé de Saint-Tropez, La Bastide de Saint-Tropez est née en 1986 de la passion de Jeanine et Boris-Serge Sideroff. Inspirée des mas provençaux, cette maison d’hôtes devenue hôtel cinq étoiles est un écrin rare : quatre bastides autour d’un manoir principal, enveloppées par un jardin de lavande, de jasmin et d’oliviers.
Ici, rien n’appartient au hasard. Les façades couleur terracotta reflètent le soleil de la Côte d’Azur, les tuiles anciennes rappellent la douceur des villages varois, et les patios laissent entrer le parfum du sud. La maison revendique une indépendance discrète, loin des grands groupes hôteliers : une « maison de famille » avant tout, où l’accueil demeure un art.
Acte 1 – L’envie & la décision
Nous avions quitté Lyon par une matinée d’avril. Les premiers lilas fleurissaient, et l’envie de mer, de lumière, nous gagnait. Siam, ma femme, cherchait depuis longtemps un lieu qui conjugue raffinement et quiétude, loin de l’agitation tropézienne sans s’en détourner complètement. Ambre, notre fille de huit ans, voulait « voir les bateaux de Saint-Tropez ».
C’est ainsi que notre choix s’est porté sur La Bastide de Saint-Tropez, pour sa réputation de havre élégant où se mêlent architecture provençale, hospitalité sincère et gastronomie méditerranéenne. L’idée n’était pas seulement de séjourner dans un hôtel : nous voulions vivre un lieu, respirer sa lumière, et retrouver ce que la Côte d’Azur offre de plus authentique — un art de vivre fait de lenteur et de beauté simple.
Acte 2 – L’arrivée & le décor
En arrivant par la route des Carles, la mer s’éloignait derrière les collines, et l’air embaumait la pinède. À l’entrée de la Bastide, un portail s’ouvrit sur un jardin luxuriant : bougainvilliers, citronniers, senteurs d’herbes fraîches. Ambre, fascinée, s’est exclamée : « On dirait une maison de vacances géante ! »
Le personnel nous accueillit avec un sourire paisible, presque complice. Derrière le grand salon à poutres blanchies, une piscine d’un bleu limpide reflétait le ciel. Le silence n’était rompu que par le bruissement de l’eau et le chant d’un grillon en avance sur la saison. Notre chambre, décorée dans des tons crème et sable, ouvrait sur une terrasse ombragée. Siam effleura le linge de lit : « On dirait une maison », murmura-t-elle.
Acte 3 – L’expérience du séjour
L’après-midi, pendant qu’Ambre s’ébattait près du bassin, nous avons goûté au spa Holidermie, oasis de douceur et de senteurs d’amande. Plus tard, un plongeon dans la piscine, puis un thé glacé servi à l’ombre des figuiers : la journée s’écoulait dans une lenteur exquise.
Le soir venu, la terrasse du restaurant L’Isoletta s’illuminait de lanternes. Sous la treille, la cuisine italienne et méditerranéenne célébrait la mer et le jardin. En entrée, un carpaccio de bar à l’huile d’olive de Baux-de-Provence, subtilement relevé d’un zeste de citron confit. Puis un risotto crémeux aux asperges vertes, plat de saison d’une délicatesse rare.
Ambre, elle, observait le pizzaiolo travailler la pâte avant de recevoir sa margherita « comme à Rome ». Le service fut attentif, précis, sans ostentation : un ballet discret, où chaque geste semblait accordé à la lumière du soir.
Un autre soir, la Bastide proposait son barbecue d’été au bord de la piscine : plancha de daurade, légumes grillés, rosé frais. Les rires d’Ambre se mêlaient à la musique douce d’un guitariste local. C’était tout le charme du Sud condensé dans une soirée : la convivialité et l’élégance, la simplicité et la beauté du moment.
Acte 4 – Le souvenir & l’envie d’y revenir
Notre dernier matin, le petit-déjeuner fut servi sur la terrasse : viennoiseries tièdes, fruits gorgés de soleil, miel de lavande. Ambre dessinait les palmiers, tandis que le vent léger faisait danser les rideaux. J’ai observé le manoir, baigné d’une lumière dorée, et compris que La Bastide de Saint-Tropez n’est pas un simple hôtel, mais un espace suspendu où l’on se reconnecte à l’essentiel : le temps, la famille, la beauté.
Quand nous avons quitté le lieu, Siam m’a dit : « C’est rare, les endroits où l’on se sent accueilli sans être attendu. »
Oui, rare et précieux. Nous reviendrons, un jour d’été, peut-être, quand les cigales seront à leur plein chant, pour retrouver cette sensation unique : celle de vivre lentement, ensemble, sous la lumière du sud.
« Dans le jardin de la Bastide, le temps s’étire comme une nappe de lumière, et nos rires d’enfants y laissent leur trace invisible. »
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Nom : La Bastide de Saint-Tropez
Adresse : Route des Carles, 83990 Saint-Tropez, Var, France
Site web : https://www.bastide-saint-tropez.com/en
