Villa La Coste
5 étoiles AIX-EN-PROVENCE DESTINATIONS FRANCE GASTRONOMIE HEBERGEMENTS RESTAURANT ÉTOILÉ

Villa La Coste : Une échappée poétique en famille, entre amour, art et vignes

Une arrivée en silence, bercée par le chant des collines

Il est des lieux qui ne se racontent pas, mais se ressentent. Villa La Coste est de ceux-là. Nichée au Puy-Sainte-Réparade, à quelques encablures d’Aix-en-Provence, elle semble suspendue entre ciel et vignes, comme une parenthèse offerte au monde. Nous y arrivons en fin de matinée, main dans la main, notre fille entre nous deux, les yeux grands ouverts. Le voyage depuis la ville s’est déroulé dans le silence des pins et des oliviers, rythmé seulement par le bruissement du vent et les battements de nos cœurs déjà conquis.

La lumière est blanche, éclatante, presque irréelle. Elle rebondit sur les pierres claires, sur l’acier des sculptures monumentales, sur les feuilles tendres de la vigne. Villa La Coste ne se dévoile pas tout d’un coup. Elle se mérite. Elle s’apprivoise. C’est un murmure, une respiration, un appel discret à la lenteur.

L’architecture comme promesse de beauté

À peine franchi le seuil de ce domaine d’art et d’émotion, l’architecture nous enveloppe. Contemporaine, épurée, audacieuse mais respectueuse, elle épouse la nature au lieu de la dominer. Les lignes s’effacent dans les collines, le béton poli reflète les cyprès, le verre laisse entrer le ciel. Tout semble à sa place. Tout semble juste.

Notre fille touche une sculpture, intriguée. Nous la regardons, attendris. C’est aussi ça, Villa La Coste : un lieu où l’art n’est pas gardé à distance, mais offert, vivant, accessible. Chaque œuvre est une invitation au dialogue. Avec soi, avec l’autre, avec le monde.

Une promenade à trois, au cœur de la nature et de l’imaginaire

Nous décidons de partir à pied, lentement, sans but précis. Le domaine s’étire sur des hectares de douceur. Ici, une installation signée Calder. Là, une œuvre de Tadao Ando. Plus loin, un mur végétal où notre fille découvre des papillons. Chaque pas est une découverte. Chaque détour une surprise.

Sous les chênes centenaires, nous faisons une halte. Nous nous asseyons dans l’herbe. Elle rit. Nous aussi. Ce moment simple, cette lumière sur sa joue, ce souffle léger dans les branches, devient un souvenir. Un de ceux qu’on garde pour les jours gris.

Le déjeuner : une poésie des saveurs

La terrasse du restaurant gastronomique s’ouvre sur les vignes. Le soleil joue avec les verres, les ombres glissent sur la nappe blanche. Le temps semble suspendu. Le chef nous salue. Le service est discret, attentionné, presque maternel.

On nous apporte une mise en bouche : une mousse d’amande douce aux éclats d’olive noire. Une première caresse. Puis viennent les plats : un risotto de courgette au safran du Luberon, un filet de loup à la peau dorée, posé sur une purée d’artichauts violets. Les saveurs sont franches, les assaisonnements justes, les textures précises. C’est une cuisine qui n’impose rien mais dit tout. Qui caresse plus qu’elle ne choque. Qui émeut sans artifice.

Notre fille goûte à tout. Elle demande encore du pain — levain maison, à peine tiède, croustillant dehors, moelleux dedans. Elle rit en trempant un morceau dans l’huile d’olive du domaine. Nous la regardons, bouleversés. Ce n’est pas seulement un repas. C’est une transmission. Un instant fondateur.

Villa La Coste

Le spa, entre pierre et silence

Pendant qu’elle dort, paisiblement, dans la fraîcheur de la chambre aux draps immaculés, nous glissons dans l’eau chaude du spa. Ici, le silence a une texture. Il enveloppe, il berce, il apaise. Les mains des praticiennes sont sûres, lentes, bienveillantes. Le soin est un voyage. Les huiles sont locales, naturelles, parfumées aux herbes de Provence. On oublie les heures. On oublie tout, sauf l’instant présent.

Une chambre comme un cocon ouvert sur les vignes

Le soir, nous regagnons notre suite. Grande, lumineuse, minimaliste mais chaleureuse. Les matériaux sont nobles. Le bois brut, la pierre claire, les textiles naturels. Depuis la terrasse, le soleil descend lentement derrière les collines. Le ciel s’embrase. Notre fille dessine sur une feuille, ses pieds nus sur le sol en béton ciré. Nous lisons, blottis sur le canapé. Dehors, la vigne semble écouter.

Une nuit dans le silence d’or de la Provence

La nuit est d’une paix rare. Aucun bruit. Aucun. Juste le souffle de la nature et celui, léger, de notre fille endormie entre nous. Nous nous regardons. Il n’y a rien à dire. Tout est là. Ce lieu, ce moment, ce “nous”. Nous n’avons jamais été aussi près du bonheur.

Le lendemain : ne pas partir, jamais

Au petit matin, les oiseaux saluent le lever du soleil. Nous prenons le petit-déjeuner sur la terrasse. Jus de grenade fraîche, pain aux figues, yaourt de brebis, abricots confits. C’est simple, mais c’est parfait.

Nous prolongeons, un peu, encore. Une dernière promenade dans les vignes. Un dernier regard sur les sculptures. Un dernier dessin sur un carnet. Puis il faut partir. Mais on ne quitte pas vraiment Villa La Coste. Elle reste avec nous. Dans nos gestes, nos regards, notre manière de voir.

Une expérience qui transforme

Ce week-end ne fut pas un séjour. Ce fut une révélation. Villa La Coste n’est pas un simple domaine hôtelier. C’est un manifeste. Un lieu qui affirme, doucement mais puissamment, que l’art peut guérir, que la nature peut enseigner, que l’amour peut grandir encore, même dans le silence.

Notre fille repart transformée. Nous aussi. Plus légers. Plus ouverts. Plus reliés.

📍 Adresse

Villa La Coste
2750 Route de la Cride
13610 Le Puy-Sainte-Réparade
Près d’Aix-en-Provence, France

🌐 www.villalacoste.com

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