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Oasis de Luxe : Une Retraite Inoubliable à Mas Djoliba

Au Mas Djoliba, le voyage prend la forme d’une parenthèse douce.
Entre jardin méditerranéen, maison provençale de 1920 et l’ombre délicate des pins, nous avons partagé — à trois — un séjour où la Côte d’Azur se raconte autrement : avec lenteur, lumière et tendresse.

Hôtel à Antibes • Côte d’Azur • Voyage en famille

L’histoire du Mas Djoliba

Installé dans une ancienne maison provençale datant des années 1920, le Mas Djoliba est l’un de ces lieux rares qui ont su préserver l’âme des demeures d’antan. Situé sur l’avenue de Provence, légèrement en retrait de l’agitation d’Antibes, l’établissement est aujourd’hui un hôtel 3 étoiles de charme, géré avec soin par une équipe chaleureuse et discrète.

La propriété a été reconvertie en hôtel tout en conservant ses lignes d’origine : murs blancs légèrement patinés, arcs d’époque, voûtes anciennes, tuiles canal et un jardin méditerranéen qui évoque immédiatement la douceur du littoral.
Avec seulement 13 chambres, chacune décorée individuellement, le Mas Djoliba cultive l’esprit d’une maison familiale — un lieu où l’on se sent accueilli, jamais anonyme.

Son jardin et sa piscine extérieure, entourés de pins et d’orangers, offrent un refuge calme et lumineux, à seulement quelques minutes des remparts d’Antibes et du bleu saisissant du Cap d’Antibes.

Un séjour familial au Mas Djoliba

L’envie & la décision

Tout est parti d’un besoin simple : une retraite douce, en famille, pour célébrer les premiers jours de mai. Ma femme, Siam, rêvait d’un endroit où la Méditerranée s’invite jusque dans les fenêtres ; Ambre, notre fille, voulait « une piscine et des chats ». Moi, j’espérais un lieu qui raconte une histoire.

À force de recherches, le Mas Djoliba s’est imposé : une maison de caractère, un jardin suspendu entre mer et ville, un hôtel à taille humaine où les voyageurs ne se croisent pas mais se saluent.
Cette image — une façade blanche entourée de pins, une terrasse ensoleillée, une piscine enveloppée de silence — a suffi. Nous avions trouvé notre refuge.

Nous avons réservé trois nuits, convaincus que ce séjour serait le prélude d’un printemps lumineux.

L’arrivée & le décor

Le taxi a quitté la gare d’Antibes en fin d’après-midi. Le soleil, encore haut, glissait sur les façades ocres des maisons. En montant l’avenue de Provence, un parfum d’orangers et de pins s’est invité par la fenêtre entrouverte.

Lorsque nous avons aperçu la bâtisse du Mas Djoliba, Ambre a soufflé un « c’est ici ? » émerveillé. La maison semblait nous attendre :
une façade claire, des volets d’un bleu passé, une tonnelle légèrement ombragée, et derrière elle, l’écho discret de la piscine.

À la réception, l’accueil fut simple et doux. Pas d’artifice : un sourire, quelques mots, la sensation immédiate d’entrer dans un lieu où l’on prend soin du temps.
Dans le jardin, un chat dormait au pied d’un oranger. Ambre s’est approchée sur la pointe des pieds, comme pour ne pas troubler la tranquillité des lieux.

Les bruits de la ville s’effaçaient déjà.
Il ne restait que le souffle de la mer au loin, le frottement des feuilles, et une lumière dorée qui glissait sur les pierres.

L’expérience

Notre chambre, à l’étage, ouvrait sur le jardin. Le décor — bois clair, textiles naturels, touches provençales — privilégiait la simplicité élégante. Sur le balcon, deux chaises et une petite table invitaient à ralentir.

À peine nos valises posées, Ambre a filé vers la piscine. L’eau, claire et fraîche, miroitait sous le vent.
Siam s’est installée près d’elle, un livre à la main.
Moi, j’ai observé ce tableau : cette famille réunie dans un écrin de nature, à quelques minutes d’une ville vibrante.

Le dîner ce soir-là fut improvisé.
L’hôtel propose des paniers « pique-nique » préparés par un traiteur local : charcuterie fine, fromages frais, pain encore tiède, salade parfumée au basilic.
Nous avons décidé de le déguster dans le jardin.
À la tombée du jour, alors que les lumières s’adoucissaient, Ambre a partagé son fromage avec le chat qu’elle avait adopté — l’animal a décliné avec une élégance toute féline.

Le matin suivant, le petit-déjeuner sur la terrasse fut un moment suspendu : croissants dorés, jus d’orange pressé, fruits de saison, café si parfumé qu’il remplissait tout le jardin.
Ambre, fascinée par un vitrail ancien de la salle, nous demandait à quoi ressemblait le mas dans les années 1920.

Nous avons passé la journée à sillonner Antibes à vélo :
les ruelles pavées, les remparts, la vue sur la mer depuis la promenade Amiral-de-Grasse.
En rentrant, nous avons joué une partie de pétanque dans le jardin du Mas Djoliba — Siam a gagné, évidemment.

Le soir, la lumière rosée du Cap d’Antibes entrait dans notre chambre.
Ambre s’est endormie avant même que je ferme les rideaux.
Et dans ce silence, j’ai compris que ce séjour avait tissé quelque chose de rare : un temps à trois, simple et précieux.

Le souvenir & l’envie d’y revenir

Le dernier matin, en quittant la terrasse, nous avons tous éprouvé la même sensation : celle de laisser derrière nous une petite part de notre tranquillité retrouvée.

Le Mas Djoliba n’est pas un grand hôtel de luxe.
C’est mieux que cela : une maison de lumière, de parfum d’orangers, de repas partagés, de siestes au bord de l’eau, d’enfants qui rient entre les oliviers.

Ambre nous a demandé quand nous reviendrions.
« Quand la lumière sera la même », ai-je répondu.
Car certains lieux se revisitent comme on réouvre un souvenir.

Le Mas Djoliba est de ceux-là : un refuge discret où l’on revient pour renouer avec la douceur.

« Dans le jardin, l’ombre des pins gardera toujours un peu de nos rires. »

Encadré factuel – Mas Djoliba

Nom : Hôtel Mas Djoliba
Adresse : 29 avenue de Provence, 06600 Antibes – France
Site web : https://www.hotel-djoliba.com

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