Perchée sur la colline de Fourvière, la Villa Florentine est une halte rare à Lyon, entre ciel et Saône. Nous y sommes venus à trois — Théodore, Siam et notre fille Ambre — pour un week-end d’évasion où gastronomie, patrimoine et douceur italienne se confondent. Une expérience où chaque instant semble suspendu, entre l’élégance d’un ancien couvent et la chaleur d’une maison vivante.
L’histoire de la Villa Florentine
Ancien couvent du XVIIᵉ siècle, la Villa Florentine domine Lyon depuis son promontoire du Vieux-Lyon. Située au 25-27 Montée Saint-Barthélemy, 69005 Lyon, cette demeure historique, aujourd’hui membre Relais & Châteaux, conjugue le raffinement du luxe contemporain à l’héritage spirituel du lieu. Derrière sa façade ocre et ses arcades, elle abrite un hôtel 5 étoiles et un restaurant étoilé : Les Terrasses de Lyon, orchestré par le chef David Delsart, accompagné du chef exécutif John Léon.
Depuis 1996, l’adresse s’impose comme l’un des joyaux de l’hôtellerie lyonnaise : un lieu où l’hospitalité se vit comme un art. Sa terrasse en pierre blonde s’ouvre sur une vue spectaculaire — les toits de la Presqu’île, les flèches de Saint-Jean, les méandres de la Saône. Tout y évoque la dolce vita à la française : lignes pures, lumière diffuse, et ce sentiment rare d’être à la fois dans la ville et hors du monde.
L’arrivée & le décor
Nous sommes arrivés un samedi d’août, en fin d’après-midi. Depuis les quais, la voiture s’est hissée lentement le long des pentes de la colline, entre les pavés anciens et les façades couleur miel. En haut, le calme : seule la rumeur lointaine de la ville semblait nous suivre.
À la réception, un sourire nous attendait ; un verre de bienvenue pour nous, un petit jus frais pour Ambre, qui observait avec curiosité le carrelage ancien et les fresques au plafond. L’hôtel respire la sérénité : parfums d’agrumes et de cire d’abeille, murmure discret du personnel, cliquetis des couverts venus du restaurant voisin.
Notre suite junior offrait un panorama à couper le souffle : sous les fenêtres, la ville s’étendait comme une mer rouge et grise, rythmée par les toits et les clochers. Siam a ouvert les rideaux, Ambre s’est précipitée pour compter les dômes : « Un, deux, trois… il y en a trop ! » Un éclat de rire qui a résonné dans la lumière dorée du soir.
L’expérience gastronomique
Le soir même, nous avions réservé au restaurant Les Terrasses de Lyon, une table étoilée Michelin qui célèbre le terroir avec justesse et élégance. La salle vitrée surplombe la ville : on y dîne face aux lumières qui s’allument une à une, comme un théâtre vivant.
Le menu dégustation débute sur un œuf parfait et un émietté de légumes croquants, alliance de textures et de fraîcheur. Puis vient un dos de cabillaud à la croûte d’olive noire, d’une tendresse rare ; le jus au fenouil relevait la douceur du poisson. Le plat de viande — filet de bœuf aux airelles — se révélait charnu et délicat, accompagné de légumes verts à peine saisis. En dessert, un hommage à la figue : compotée, mousse légère, biscuit d’amande.
Ambre, elle, découvrait son propre menu : un poisson pané maison et une purée onctueuse. Après la première bouchée, elle a murmuré : « Maman, c’est comme à la maison… mais mieux. » Le chef, en passant entre les tables, s’est arrêté pour saluer les convives ; nous avons échangé quelques mots sur les produits locaux, sur l’équilibre entre tradition lyonnaise et inspiration italienne. Ce moment-là restera gravé : simple, humain, vrai.
Le sommelier nous a conseillé un vin blanc de la vallée du Rhône, floral et précis, qui s’accordait avec le cabillaud. Le service, discret mais présent, anticipait chaque geste sans jamais rompre la quiétude du repas.
Parenthèse suspendue à la Villa
Le lendemain, le petit-déjeuner fut un rituel de lumière : viennoiseries feuilletées, jus pressés, fruits frais et œufs préparés à la minute. Sur la terrasse, Ambre dessinait des oiseaux sur sa serviette pendant que la ville s’éveillait lentement sous la brume du matin.
Nous avons passé la matinée au spa, puis au bord de la piscine extérieure chauffée, dont la vue embrasse tout Lyon. Siam lisait, moi je laissais mon esprit flotter entre ciel et Saône, et Ambre, entre deux éclaboussures, chantonnait en regardant passer un funiculaire rouge au loin. Ce mélange de beauté, de paix et de quotidien heureux donnait à ce séjour une tonalité presque méditative.
Pourquoi venir à Lyon ?
Séjourner à la Villa Florentine, c’est vivre Lyon d’en haut : la capitale de la gastronomie s’étend à vos pieds, entre bouchons typiques, traboules, musées et quais animés. Mais c’est aussi découvrir une autre temporalité : celle du raffinement tranquille, du plaisir simple, du geste juste. En famille, en couple ou pour célébrer une parenthèse, l’adresse marie patrimoine, confort et poésie.
Le souvenir & l’envie d’y revenir
En quittant les lieux, Ambre s’est retournée une dernière fois vers la façade dorée :
— On reviendra pour voir les lumières encore, hein ?
Siam a souri, et moi aussi.
Car c’est bien cela, la Villa Florentine : un lieu qui ne cherche pas à éblouir, mais à rester. Une maison qui murmure plutôt qu’elle ne brille, et dont le souvenir persiste comme un parfum discret, mêlé d’air chaud, de pierre et de figues.
« Comme une lumière douce posée sur la ville, la Villa Florentine nous a offert le luxe le plus rare : celui du temps partagé. »
Encadré factuel SEO
Nom : Villa Florentine
Adresse : 25-27 Montée Saint-Barthélemy, 69005 Lyon, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Site web : www.villaflorentine.com


                            
                            
                            